Sommaire:
Les trajets en voiture, en train ou en avion peuvent être un vrai cauchemar pour certains enfants. Nausées, étourdissements, sueurs froides… Le mal des transports transforme souvent les voyages en moments de stress. Et si on trouvait enfin des solutions efficaces pour éviter ces désagréments ?
Découvrez des astuces simples, des méthodes naturelles et des conseils pratiques pour aider votre enfant à voyager sereinement.
Table of Contents
TogglePourquoi les enfants souffrent-ils du mal des transports ?
Le mal des transports, aussi appelé cinétose, est dû à un conflit entre les signaux envoyés au cerveau par l’oreille interne, les yeux et le corps. Quand l’enfant perçoit un mouvement (une voiture qui avance, un bateau qui tangue) mais que son cerveau ne l’analyse pas de la même manière, c’est la panique : vertiges et nausées apparaissent.
Quels sont les signes qui doivent vous alerter ?
Avant même que votre enfant ne vous dise qu’il ne se sent pas bien, certains indices peuvent mettre la puce à l’oreille :
- Il devient pâle et commence à transpirer.
- Il baille fréquemment et semble fatigué.
- Il se plaint de maux de tête ou de vertiges.
- Il salive plus que d’habitude.
- Il devient grognon et agité.
Si ces symptômes apparaissent, il est temps d’agir pour éviter que la situation ne s’aggrave.
Préparer le voyage : les gestes qui font la différence
Avant de prendre la route, quelques précautions peuvent limiter les risques de mal des transports.
Un bon repas avant de partir
- Privilégiez un repas léger, riche en glucides (riz, pain, compote).
- Évitez les aliments trop gras ou trop sucrés.
- Ne laissez pas votre enfant partir le ventre vide.
Une place bien choisie
- En voiture : placez votre enfant à l’avant (si son âge le permet) ou au centre de la banquette arrière pour qu’il regarde la route.
- En avion : préférez les sièges près des ailes, où les secousses sont moins fortes.
- En train : optez pour un siège dans le sens de la marche.
Les objets à éviter
- Les écrans et livres : fixer un objet statique accentue le déséquilibre sensoriel.
- Les odeurs fortes : évitez les parfums, les snacks trop odorants ou l’habitacle surchauffé.
En route : que faire pour soulager un enfant sujet au mal des transports ?
Une fois le voyage commencé, adoptez quelques réflexes pour éviter les nausées.
Encouragez votre enfant à fixer l’horizon
L’idéal ? Regarder droit devant et éviter de fixer des objets trop proches. Cela aide le cerveau à mieux analyser le mouvement.
Aérez l’habitacle
Un air frais réduit la sensation d’étouffement et limite les nausées. Ouvrir légèrement la fenêtre ou allumer la ventilation aide souvent à soulager l’enfant.
Des pauses régulières
Si vous voyagez en voiture, arrêtez-vous toutes les deux heures pour permettre à votre enfant de se dégourdir les jambes et de respirer un bon bol d’air.
L’hydratation avant tout
Les petites gorgées d’eau ou d’une boisson légèrement sucrée (tisane, jus de pomme dilué) préviennent les malaises.
Évitez les distractions inadaptées
Si les écrans sont déconseillés, la musique douce ou une histoire racontée peuvent aider l’enfant à se détendre.
Les solutions naturelles contre le mal des transports
Le gingembre : un allié redoutable
Connu pour ses vertus anti-nauséeuses, le gingembre peut être consommé sous plusieurs formes :
- En tisane, avant le départ.
- En bonbon ou en capsule (vérifiez que votre enfant aime son goût un peu épicé).
Les bracelets d’acupression
Ces petits bracelets exercent une légère pression sur un point précis du poignet et aident à calmer les nausées. Faciles à utiliser, ils sont une bonne alternative aux médicaments.
Les huiles essentielles
Certaines huiles comme la menthe poivrée ou le citron peuvent être efficaces. Déposez une goutte sur un mouchoir et faites inhaler doucement à votre enfant.
Quand faut-il envisager un traitement médical ?
Si malgré toutes ces précautions, le mal des transports persiste et devient un vrai handicap, un médecin peut prescrire :
- Des antihistaminiques adaptés aux enfants (ils ont souvent un effet sédatif).
- Des traitements homéopathiques en prévention.
Dans tous les cas, ne donnez jamais de médicament sans avis médical.
Le bon état d’esprit : un voyage détendu pour un enfant rassuré
L’anxiété peut aggraver le mal des transports. Rassurez votre enfant, expliquez-lui ce qui se passe dans son corps et proposez-lui des activités adaptées.
Et surtout, soyez patient : plus il grandira, plus son système sensoriel s’adaptera aux trajets !